L’assurance vie remplit une fonction essentielle, celle de protéger votre famille à votre décès. Saviez-vous qu’en plus de remettre un montant d’assurance à vos proches, elle peut vous aider à accroître votre patrimoine ou à assurer la transition de votre entreprise ?
Malgré ses avantages, une foule de mythes circulent à propos de l’assurance vie participante au Québec. Bien qu’ils prennent parfois racine dans certains faits, il ne faut pas se fier aux apparences !
- À l’aide de cet article, déboulonnez 10 mythes entourant l’assurance vie participative et découvrez la vérité sur ses aspects fondamentaux !
Les mythes concernent autant l’admissibilité du demandeur, la pertinence de ce type de police que ses principaux aspects. Plongez dans le vif du sujet !

Mythe #1 sur l’assurance vie participative : Trop chère !
L’assurance vie participative a beaucoup à offrir : elle vous assure pour le montant choisi, elle vous offre des dividendes annuels (participations), elle vous permet d’emprunter sur sa valeur de rachat, et plus encore. On entend parfois dire que l’assurance vie participative est trop chère.
La prime annuelle moyenne des assurances vie permanentes, dont fait partie l’assurance participative, était de 7 148 $ au premier semestre de 2024. Ce nombre englobe les polices avec et sans participation. Si vous optez pour une assurance avec participation, vous pouvez vous attendre à un montant un peu supérieur à cette moyenne. Cela dit, plusieurs autres facteurs, dont votre profil, font varier les primes.
Réalité #1 : Soustrayez les dividendes de vos primes pour connaître le coût réel
La prime d’une assurance vie participante est significativement plus élevée que celle d’une assurance temporaire, par exemple, parce qu’une valeur de rachat existe et qu’elle verse des participations. Au moment de fixer le prix, l’assureur adopte des hypothèses conservatrices, ce qui lui laisse une marge de manœuvre pour verser des dividendes plus tard.
- Autrement dit, une partie de votre prime d’assurance vous est retournée sous forme de dividendes chaque année.
En général, les dividendes sont assez stables, entre autres parce que les assureurs peuvent reporter dans le temps les gains et les pertes sur certains titres grâce à une mécanique comptable.
Mythe #2 : Mes primes d’assurance ne sont pas déductibles
Tout le monde aimerait bien souscrire des assurances et déduire ses primes de son revenu imposable. Malheureusement, dans le cas de l’assurance vie, les primes ne sont généralement pas déductibles d’impôt. Mais dans le cas d’une entreprise, il existe des exceptions.
Réalité #2 : Le prime est déductible d’impôt dans certains cas
Si l’entreprise souscrit une assurance vie participante sur la tête d’un associé ou d’un actionnaire pour garantir un prêt, une partie des primes sera déductible d’impôt dans les deux situations suivantes :
- L’assurance sert de garantie au prêteur pour un prêt que l’entreprise a contracté.
- L’entreprise est responsable de rembourser le prêt, et les produits de l’assurance vie participative sont utilisés directement pour couvrir ce prêt en cas de décès.
La partie des primes qui est proportionnelle à la couverture du prêt peut être déductible d’impôt, car elle est considérée comme une dépense nécessaire à l’obtention du financement.
Mythe #3 : Une assurance vie temporaire me suffit
Pour les personnes qui ont des besoins d’assurance très circonscrits, il est vrai qu’une police temporaire peut suffire. Contrairement à l’assurance vie entière avec participation, l’assurance vie temporaire offre une couverture pour une durée fixe. Voici quelques scénarios où ce type d’assurance peut convenir :
- Votre seule dette est un prêt hypothécaire, alors une assurance vie temporaire de 25 ans pourrait couvrir la durée de votre hypothèque.
- Vous voulez protéger vos enfants jusqu’à ce qu’ils soient adultes.
- Vous avez un budget limité.
Cependant, si vous voulez une protection qui est garantie de durer jusqu’à votre mort, vous devez vous tourner vers une police permanente comme l’assurance vie participative.
Réalité #3 sur l’assurance vie participative : Une police temporaire coûte plus cher avec le temps
Avec une assurance temporaire, les primes augmentent après un certain temps. Par exemple, vous arrivez au renouvellement de la police, vous êtes plus vieux de dix ans et vous avez peut-être développé des problèmes de santé. Par conséquent, votre assurance vous coûtera désormais plus cher.
Avec l’assurance vie participative, vous payez toujours la même prime, indépendamment de votre âge et de votre bilan médical qui évolue avec le temps. Il est possible d’opter pour payer pendant une période déterminée, par exemple 20 ou 30 ans, mais la couverture reste en place à vie.
Mythe #4 : Les affaires vont bien, donc je n’ai pas besoin d’assurance
Les gens pensent souvent à tort que le bon moment pour souscrire une assurance vie est lorsqu’on débute dans la vie, qu’on lance une entreprise ou qu’on vient d’acheter une maison. Oui, avoir une hypothèque toute fraîche pour la maison familiale et une entreprise en démarrage engendre un besoin d’assurance, mais celui-ci ne disparaît pas une fois qu’on a atteint le prochain niveau.
Réalité #4 : L’assurance vie participative peut vous aider à maintenir votre style de vie
Lorsque tout va bien et que les dettes sont un lointain souvenir, l’assurance vie peut vous aider à protéger, mais aussi à augmenter votre patrimoine. C’est un outil essentiel pour minimiser l’impôt sur votre richesse. En effet, la croissance et le capital-décès sont non imposables. Vous pouvez aussi financer votre retraite par le biais d’un prêt garanti par la valeur de rachat de votre police.
Mythe #5 : Je n’ai pas d’enfant, donc je n’ai pas besoin d’assurance vie
Lorsqu’on parle d’assurance vie, on pense souvent à protéger ses enfants. On veut leur laisser une somme considérable pour qu’ils soient confortables à notre décès!
Mais est-ce que ça veut dire que les personnes sans enfants n’ont pas d’utilité à tirer de l’assurance vie?
Réalité #5 : Vous pouvez désigner un organisme de charité comme bénéficiaire et percevoir des déductions fiscales
Il est possible de transférer la propriété de votre contrat d’assurance vie à un organisme, qui en sera le bénéficiaire. Vous continuez de payer la prime annuelle pour l’assurance. L’organisme émettra alors un reçu fiscal pour ce don et vous en profiterez de votre vivant.

Mythe #6 : Je ne ferai pas d’argent avec les participations
Le taux des participations n’est pas garanti. En théorie, il pourrait donc être de zéro. Quand l’assureur verse des participations, on parle généralement d’un pourcentage, par exemple 6%, qui se compare difficilement avec les rendements boursiers étant donné la nature différente des deux produits.
Réalité #6 : Les participations ne sont pas garanties, mais c’est très rare qu’elles soient nulles
Après la crise financière mondiale de 2008, certaines compagnies n’ont pas versé de dividendes, ou des montants très faibles, en raison des pertes dans leurs investissements. Cependant, cette situation était temporaire.
En général, vous pouvez vous attendre à des participations annuelles. Si vous les réinvestissez dans votre police d’assurance vie participante, vous ne paierez pas d’impôt. Par exemple, utilisez-les pour :
- Réduire le montant de la prime à payer.
- Acheter des assurances supplémentaires qui augmentent la couverture.
- Accumuler des intérêts dans le cadre de la police (placement dans la police).
Mythe #7 : J’ai des problèmes de santé, donc ma demande d’assurance vie sera rejetée
Il est courant de penser que des problèmes de santé entraîneront le rejet automatique de la demande d’assurance vie. Par exemple, un entrepreneur qui traverse une période de stress en raison de la gestion de son entreprise commence à faire de l’hypertension. Il se dit qu’il est trop tard pour chercher à s’assurer, mais il a tort.
Réalité #7 : Il y a des assureurs pour tous les profils
De nombreux assureurs proposent des solutions adaptées à tous les profils, y compris ceux qui ont des problèmes de santé. Selon la nature et la gravité de la condition, il est possible que l’assureur accepte la demande avec des conditions spécifiques, comme une prime plus élevée ou des exclusions.
Il est essentiel de consulter un courtier d’assurance qui pourra vous guider dans le choix de l’assureur le plus adapté à votre situation.
Mythe #8 : Je suis jeune et en santé, je n’ai pas besoin d’assurance vie participative
Lorsqu’on est jeune ou qu’on a la chance d’avoir une excellente santé, les problèmes qui pourraient survenir sont rarement à l’avant-plan de nos pensées. Est-ce une bonne idée de remettre à plus tard la recherche d’assurance vie ?
Réalité #8 : C’est le meilleur moment pour s’assurer !
Le prix d’une assurance vie participative varie en fonction de plusieurs facteurs, mais l’âge et l’état de santé en font partie. Être jeune et en bonne santé vous donne déjà deux éléments favorables pour obtenir une prime intéressante, alors n’attendez pas !
Mythe #9 : L’assurance vie participative n’est utile qu’au moment du décès
Le capital-décès est le montant versé à vos bénéficiaires lorsque vous mourez. Il est donc vrai que l’assurance vie sert à adoucir la transition pour vos héritiers ou vos partenaires d’affaires. Cependant, ne laissez pas cela obscurcir son utilité au cours de votre vie !
Réalité #9 : Grâce aux participations, elle est utile bien avant et de manière très concrète
Votre assurance peut vous être particulièrement utile avant la mort grâce à ses caractéristiques uniques :
- Accumulation de valeur de rachat.
- Dividendes réinvestis pour augmenter la couverture.
- Dividendes retirés pour le financement de projets personnels.
- Réduction des primes grâce aux dividendes.
- Augmentation de la couverture grâce aux dividendes.
Cette flexibilité financière peut vous aider à vous adapter. Par exemple, en période de difficultés économiques, vous pouvez utiliser les dividendes pour alléger le montant de vos primes sans perdre la couverture d’assurance.
Mythe #10 : L’assurance vie participative est trop compliquée
Des termes comme « participations », « dividendes » et « valeur de rachat » donnent rapidement un mal de tête à quiconque n’en a pas l’habitude. Ainsi, il est facile de conclure que l’assurance vie participative ne nous convient pas, simplement parce qu’on a du mal à en comprendre les tenants et aboutissants.
Réalité #10 : Votre courtier peut tout expliquer dans un langage simple
Bien qu’elle offre plusieurs options de personnalisation et qu’il soit facile de se perdre dans les nombreux aspects de l’assurance participative, un courtier pourra tout expliquer et vous aider à choisir la police la mieux adaptée à vos besoins.
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